Attentes des gabonais : Barro Chambrier tire encore les oreilles aux membres du gouvernement

D’entrée, il a invité les membres du gouvernement à s’approprier les grandes orientations fixées par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, insistant sur le fait qu’il ne suffisait plus de multiplier les annonces. « Il nous revient en tant que gouvernement d’incarner cette volonté politique, de la traduire en actes concrets et surtout d’en garantir les résultats pour le bénéfice de nos concitoyens », a-t-il martelé.

Des engagements sectoriels attendus

Alexandre Barro Chambrier a exigé de chaque ministre une déclinaison claire des engagements présidentiels dans son domaine, avec un calendrier précis, des actions mesurables et des mécanismes de suivi strict. « J’attire votre attention sur la nécessité absolue de suivre l’exécution des projets publics. Trop souvent, nous souffrons de retards ou de blocages administratifs qui minent l’efficacité de l’action publique. Ces dérives ne peuvent plus être tolérées », a-t-il averti.

Une vue des travaux d’hier

Pour le coordonnateur de l’action gouvernementale, l’heure est au changement de paradigme. La planification nationale, qu’il qualifie de « boussole de notre action », doit désormais guider les politiques publiques, afin d’assurer cohérence et efficacité.

Un cap clair pour les réformes

Le vice-président du gouvernement a exhorté ses collègues à lancer sans délai les réformes annoncées, qu’il considère comme le socle de la transformation du pays. Dans la foulée, il a instruit le ministre de l’Économie de finaliser rapidement l’élaboration d’une stratégie nationale d’endettement, afin d’accompagner la relance et d’assurer la soutenabilité des finances publiques.

Le vice président du gouvernement

Sans surprise, Alexandre Barro Chambrier a également insisté sur la réussite du processus électoral en cours. Pour lui, les élections législatives et locales prévues les 27 septembre et 11 octobre prochains doivent marquer l’achèvement de la Transition. « Il nous faut réussir le pari de l’organisation de ces élections dans le respect de l’État de droit », a-t-il souligné, plaçant ainsi les membres du gouvernement devant leurs responsabilités.

De fait, ce Conseil interministériel a pris des allures de recadrage. Barro Chambrier a fait comprendre qu’au-delà des discours, ce sont les résultats tangibles qui pèseront, tant aux yeux du chef de l’État que de la population.