Assemblée nationale : Roboty-Mbou et Paillat élus à la tête de deux principales commissions
Plus de deux semaines après la mise en place du bureau de l’hémicycle, l’Assemblée nationale de la 14e législature avance dans la structuration de la première cuvée de la Ve République. Ce lundi 8 décembre, les députés ont procédé à l’élection des bureaux provisoires de deux commissions permanentes parmi les plus influentes du travail parlementaire.
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La séance, dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Michel Régis Onanga M. Ndiaye, était axée sur la mise en place de la Commission des Lois, dont le président est Brice Constant Paillat, et de la Commission des Finances, avec pour présidente Nicole Jeanine Roboty, épouse Mbou. Les votes se sont déroulés au palais Léon-Mba.
Des profils politiques confirmés
Députée du 2e siège du département de l’Ogooué et des Lacs (Moyen-Ogooué) sous le ticket PDG-UDB, Nicole Jeanine Roboty-Mbou, ancienne ministre de l’Économie, hérite d’un organe stratégique au cœur du contrôle de l’action gouvernementale. Cette commission joue un rôle central dans l’examen des projets de lois de finances, l’évaluation des dépenses publiques et le suivi de l’exécution budgétaire.
Les deux promus
Élu du 1er siège de Mulundu (Ogooué-Lolo) sous la bannière UDB, Brice Constant Paillat, ancien ministre des Transports, prend la direction d’une commission pivot pour l’architecture juridique du pays. La Commission des Lois, des Affaires administratives et des Droits de l’Homme demeure un passage obligé pour la majorité des textes normatifs et un levier essentiel dans la régulation des libertés publiques et de l’organisation administrative.
Deux commissions au centre du rapport de force parlementaire
Ces deux commissions sont considérées par de nombreux observateurs comme parmi les plus stratégiques du dispositif parlementaire. Leur influence dépasse l’étude technique des textes, en ce qu’elles conditionnent la capacité des députés à exercer un contrôle politique et budgétaire effectif et à peser sur les orientations gouvernementales.
Une vue des parlementaires présents hier
Cette séquence intervient dans un contexte de recomposition institutionnelle encore récent, marqué par l’installation du bureau de l’Assemblée désormais aux mains de l’ancien ministre des Affaires étrangères, contraint à la démission du gouvernement après son élection comme député. L’élection des bureaux provisoires de ces deux commissions vient ainsi compléter l’architecture de pilotage de l’hémicycle, appelée à donner le ton du travail législatif et du contrôle parlementaire dans les prochaines semaines.
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